Les associations dites nationales, appelées aussi réseau, rencontrent des problématiques spécifiques dans la gestion de leurs bénévoles. Piloter un réseau de plusieurs milliers de bénévoles depuis Paris n’est pas une mince affaire et nécessite des relais a minima régionaux, mais bien souvent locaux.
La Croix Rouge par exemple est organisée en Unités Locales, qui œuvrent souvent à l’échelle d’un territoire restreint, une commune, voire un quartier pour les Unités Locales de la Croix Rouge. D’autres structures comme Action Contre la Faim fonctionnent au niveau régional et n’ont pas de présence locale concrète (de locaux) dans les villes où ils interviennent. D’autres associations comme le Secours Catholique s’appuient sur des granularités national/ régional / départemental / local. Chaque entité a alors un rôle différent à jouer en fonction de son périmètre. C’est d’ailleurs la clé d’une organisation harmonieuse. Plus la structure hiérarchique est complexe, plus la répartition des rôles doit être précise et communiquée pour éviter que les bénévoles, partenaires ou même les bénéficiaires, ne comprennent pas et se détournent de l’association.
La personne chargée du bénévolat au niveau national est parfois rattachée à la vie associative, parfois aux Ressources Humaines, plus rarement à la communication. Il est intéressant que dans quelques structures, qui placent le bénévolat au centre de leur action, la personne en charge du bénévolat soit directement rattachée à la Direction de l’association. Dans les associations aux moyens les plus limités, elle ne dédie pas 100% de son temps au bénévolat mais effectue d’autres missions. La majorité de ces postes sont occupés par des femmes, c’est ce que l’on a constaté. Les compétences requises sont à la croisée de la gestion des ressources humaines, du management associatif, de la logistique et nécessitent de grandes capacités de communication.
Piloter le bénévolat dans une association nationale, c’est être en capacité de partager une vision commune à chaque antenne, aussi petite soit-elle, avec les outils nécessaires pour que l’antenne se l’approprie. On est toujours sur le fil du rasoir entre nécessité de faire adopter les propositions pour garantir le respect du projet associatif et prudence, tact, pour éviter que ces mêmes propositions soient vécues comme une imposition brutale de Paris vers la Province.
Une association, aussi grande et institutionnalisée soit-elle n’est pas figée dans le temps. La conscience qu’elle est vouée à évoluer est l’une des clés de sa survie. Animer un réseau d’antennes, c’est donc bien être à l’écoute du territoire, de la réalité du terrain. C’est tendre l’oreille avec bienveillance vers les initiatives, les expérimentations qui répondent à des besoins jusque là inconnus. La relation entre la personne chargée de piloter le bénévolat et ses antennes est donc à double sens. Le référent bénévolat devra également savoir lire entre les lignes. Pourquoi une antenne n’arrive pas à conserver ses bénévoles. Pourquoi une autre recrute massivement. Pourquoi une troisième n’arrive pas remplacer son responsable local. Les problématiques sont multiples, singulières à chaque antenne et pas toujours simples à identifier.
Pour aider les référents du bénévolat des associations nationales, Benevolt propose un outil de gestion et de suivi des antennes dans une interface dédiée. En temps réel, le référent sait quelles antennes sont en cours de recrutement, ou encore où sont les bénévoles qui souhaitent rester informés en vue d’une éventuelle mission. L’animation d’un réseau d’antennes est une mission délicate qui mérite de pouvoir s’appuyer sur des des outils performants.
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