WebinaireGouvernance Associative - Renouvellement des dirigeants - Jeudi 28 novemebre 11h

Conseils 💡··4 mins de lecture

Optimiser la page “bénévolat” de son site

Votre page "bénévolat" sur le site institutionnel est sans doute l'une des pages la plus visitée. Mais comment optimiser le nombre de visiteurs sur cette page ? Comment comptabiliser le nombre de visiteurs et s'ils y trouvent leur compte ? Comment optimiser le contenu pour que les bénévoles aillent au bout de leur parcours ? Quelques pistes de réponses évoquées par les plus belles associations Françaises lors de cet événement inter-associatif.

Le mot d’ordre : éliminer la friction

Chaque étape du parcours sur votre site augmente la friction.

La friction sur votre site, ce sont tous les éléments qui vont gêner le parcours de votre futur bénévole et qui vont l’amener peut-être à quitter le site sans aller au bout de sa démarche.

Pour amener les bénévoles au bout de leur proposition, vous devez travailler à rendre le parcours fluide et agréable.

Soigner la forme

J’ai commencé une super étude (😎 ) sur les pages “bénévolat” des associations nationales, tout domaine confondu.

Humanitaire, Solidarité, Vivre ensemble, éducation, environnement… Tous ont été analysés passionnément.

À l’occasion de ce petit-dej, je vous livre les 1ers enseignements.

Limiter le nombre de clics

En moyenne, il faut 4 clics depuis la page d’accueil du site jusqu’à la fin du parcours du bénévole (quand il envoie son e-mail, le questionnaire rempli etc).

C’est une belle moyenne. Faîtes le test, si vous êtes en-dessous, c’est top.

Si vous êtes au-dessus... Je vous conseille de revoir le parcours.

(Rassurez-vous, le plus long parcours analysé était de... 10 clics !)

Comment mettre en place un parcours sur le site

Il existe plusieurs composantes : des cartes interactives, un simple mail, un n° de téléphone ou encore des widgets (notamment celui de la plateforme Benevolt). L’outil qui est le plus souvent utilisé est le questionnaire mais il a quelques défauts...

Le questionnaire

Outil très prisé des associations, ce sont 42% des associations étudiées qui sont équipées. Des questionnaires plus ou moins long, sur google forms ou intégrés directement dans la page de l’association. Ils sont en moyenne composés de 14 items : du prénom aux disponibilités, en passant par les diplômes…

Le questionnaire multiplie les éléments de friction. Et plus il y a d’items dans le questionnaire, plus la friction est importante. Le questionnaire est souvent long et peu intéressant à remplir. Il ne donne pas suffisamment d’éléments aux bénévoles pour qu’ils puissent se projeter. Ainsi, sur la plupart des sites visités, on ne sait même pas quelles sont les missions proposées.

Quelles sont les limites du questionnaire ?

Il est possible grâce à un widget de présenter les missions sur votre site.

Le bénévolat évolue vers du bénévolat de compétences et un engagement plus ponctuel. Ainsi, les bénévoles ont tendance à s’engager sur une mission concrète et précise plutôt qu’à se porter volontaire pour être bénévole dans telle association. Même si le résultat est le même, la porte d’entrée est différente (et rassurante !) pour les bénévoles.

Exemple :

exemple de deux types de formulaires

Le questionnaire ne permet pas d’humaniser la relation

Le questionnaire est un outil qui centralise généralement les demandes de bénévolat. Une fois centralisées, les demandes sont redistribuées en région. Cela augmente le temps de réponse Et ne permet pas de créer une relation directe entre le bénévolat et l’association dans laquelle il souhaite s’investir Seulement 22% des associations étudiées permettent depuis le site institutionnel de s’adresser directement au bon interlocuteur.

C’est encore un élément de friction important. Il est essentiel de permettre aux bénévoles de s’adresser directement aux bons interlocuteurs. Un exemple avec le widget présenté juste avant :

Ici le bénévole envoie ses informations dans un questionnaire court et le message arrive directement dans l’antenne qui a posté l’annonce.

Récolter des données de bénévoles sans missions

Beaucoup d’associations souhaitent conserver une entrée qui permettent à des bénévoles qui ne souhaitent pas s’engager sur une mission en particulier.

Pour cela, il existe quelques bonnes idées dans le paysage associatif.

Sur sa plateforme de bénévolat, la Croix-Rouge française a mis en place une vignette avec le n° de téléphone ainsi qu’un questionnaire sur “Google Forms” :

Mais aussi...

Quand on fait du bénévolat, c’est pour vivre de belles relations humaines, des temps de convivialité, vivre une expérience avec d’autres personnes. Ainsi, les pages “Bénévolat” des sites institutionnels manquent souvent d’humanisation de la relation. Absence ou peu de photos des autres bénévoles ou de l’équipe Pas de nom ou prénom de la personne qui va recevoir notre message Pour rendre plus chaleureuses vos pages, quelques petites astuces :

Ajouter des photos de l’équipe et des photos suffisamment variées pour que les visiteurs puissent se projeter : différents types de missions, diversité des bénévoles Nommer la ou les personnes qui vont accueillir les bénévoles. C’est quand même différent d’écrire à Cindy que d’écrire à recrutement@association.org Ajoutez une photo de la ou des personnes qui vont accueillir les bénévoles.

Un exemple que j’adore montrer :

C’est l’encart qu’on retrouve en bas de la page “Devenir Bénévole” de la Fondation des Femmes.

exemple de la fondation des femmes

Il faut également soigner le fond !

Un travail sur le SEO (référencement naturel) est essentiel pour compléter ce travail. Ainsi, si une personne cherche “bénévolat dans l’humanitaire” et que votre association se trouve dans ce champ, votre site et votre page doivent apparaître dans les 1ers résultats de recherche. Les différents textes de votre page doivent aussi donner envie de vous rejoindre, rassurer les bénévoles et coller à votre culture bénévole.